Quelques écrits sur Hypatie d’Alexandrie
La mathématicienne et philosophe Hypatie fut assassinée à Alexandrie par un commando de chrétiens fanatiques, vraisemblablement peu avant Pâques 415. Ses écrits ont disparu, à moins que sa main ne soit présente dans les versions des écrits de Ptolémée, d’Apollonius et de Diophante qui nous sont parvenues. Son rayonnement ne s’est jamais démenti depuis 16 siècles. A l’heure où la communauté mathématique s’interroge sur la difficulté à ouvrir plus largement notre discipline aux femmes, son histoire devrait être connue de tout mathématicien. Les lettres de son disciple Synésios de Cyrène sont une source de premier ordre sur l’enseignement scientifique et philosophique dispensé par Hypatie, indépendamment de sa fin tragique : Synésios est probablement décédé en 413 ou 414 au plus tard. D’autres sources sont diponibles sur le site de Chaerephon. La plus fiable est sans doute Socrate de Constantinople, dit « le scholastique », qui écrit vers 439.
Participation à deux conférences :
Hypatie d’Alexandrie : un assassinat politique, conférence organisée par l’ARELACler le lundi 4 février 2019 à 18h15, Amphi 336 à Gergovia, dans le cadre du Printemps de l’Antiquité 2019.
Annonce de la conférence (pdf)
Hypatie d’Alexandrie, mathématicienne et philosophe au service de la cité, conférence organisée par l’ARELACler le 23 mai 2018, dans le cadre du Printemps de l’Antiquité 2018.
Diaporama de la conférence (fichier pdf)
Un article :
Sainte Catherine d’Alexandrie comme revanche d’Hypatie ? Actes de la Journée Académique des Langues Anciennes, ARELACLER/CNARELA (décembre 2018)
En préparation :
Hypatie, Fébronie et Catherine : une suite à l’article ci-dessus.