Quelques écrits sur Hypatie d’Alexandrie



La mathématicienne et philosophe Hypatie fut assassinée à Alexandrie par un commando de chrétiens fanatiques, vraisemblablement peu avant Pâques 415. Ses écrits ont disparu, à moins que sa main ne soit présente dans les versions des écrits de Ptolémée, d’Apollonius et de Diophante qui nous sont parvenues. Son rayonnement ne s’est jamais démenti depuis 16 siècles. A l’heure où la communauté mathématique s’interroge sur la difficulté à ouvrir plus largement notre discipline aux femmes, son histoire devrait être connue de tout mathématicien. Les lettres de son disciple Synésios de Cyrène sont une source de premier ordre sur l’enseignement scientifique et philosophique dispensé par Hypatie, indépendamment de sa fin tragique : Synésios est probablement décédé en 413 ou 414 au plus tard. D’autres sources sont diponibles sur le site de Chaerephon. La plus fiable est sans doute Socrate de Constantinople, dit « le scholastique », qui écrit vers 439.





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